happy breizh

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Innovateur, Sympa et en + beau mec !! J'adore !!

Ce Breton est " manager du bonheur " dans son entreprise, il raconte ce métier méconnu ...

A 34 ans, Alexis Dutheil est happiness manager, dans un groupe de marketing numérique à Rennes (Ille-et-Vilaine) : Réfutant les clichés à l'américaine, le professionnel de la communication dit mener un " combat " pour l'épanouissement au travail : Explications :

 Ne lui parle pas de la couleur de ses baskets, ni du géant américain Google, car même si son titre de happiness manager (littéralement " directeur du bonheur " en français) fait immédiatement penser à une ambiance " start-up " pas toujours bien connotée :  Alexis Dutheil refuse d’être considéré comme un cliché. À première vue, les locaux dans lesquels cet homme de 34 ans officie ressemblent à un monde parallèle. Installé dans le quartier Via Silva de Cesson-Sévigné, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), le bâtiment de MV Group est gigantesque. Immenses open spaces vitrés, coins de réunion avec poufs et panier de basket, baby-foot et tables de tennis de table, salles de sieste et de massage, salle de sport tout équipée, distributeurs de plats bios… Le groupe spécialisé dans le marketing digital incarne le « cool ».

Pendant leur temps de pause, les employés peuvent jouer au baby-foot, au tennis de table ou à la console.  U(photo : Ouest-France).

" Un sourire et un bonjour peuvent changer beaucoup de choses "...

" Dans nos anciens locaux, on avait même une piscine à boules, confie Alexis Dutheil, mais on a arrêté, pour recentrer notre image sur l’excellence. » D’image, il est forcément question pour le groupe qui vend son savoir-faire dans l’identité digitale aux entreprises, principalement dans l’immobilier. Mais l’environnement confortable des 250 salariés rennais (450 en tout dans les onze filiales en France) n’est pas qu’une façade.

Chaque aménagement a son utilité. « Les bureaux des responsables, par exemple, ne sont pas dans des pièces à part. Et s’ils le sont, ils sont entièrement vitrés. Ça donne plus envie d’y aller, ça casse le côté intouchable », détaille le jeune homme originaire du Loir-et-Cher, qui vante les vertus du « management de proximité ». En plus du tutoiement de rigueur y compris avec les supérieurs hiérarchiques, les salutations sont systématiques.

Dans les locaux de MV.Group, une salle de sport accessible dès 7 heures du matin. (Ouest-France).

« Ici, tout le monde se dit bonjour. Ça paraît tout bête, mais un sourire et un bonjour ça peut changer beaucoup de choses. » Les tapis roulants et les appareils de musculation disponibles dès sept heures du matin, eux, aident les salariés à se sentir bien dans leurs baskets. « Le sport, l’alimentation et le sommeil sont les trois indispensables de la santé, qui est elle-même au cœur de la qualité de vie au travail. »

" Je suis la cerise sur le gâteau "

Semaine de quatre jours, interdiction des mails après 18 h 30 ou encore affichage des anniversaires sur des panneaux digitaux d’information interne font parmi de la vaste panoplie déployée par MV Group pour offrir des conditions optimales. Mais le don n’est pas gratuit.

MV.Group préfère parler de " capital humain " que de ressources humaines.(Photo.Ouest-France).

Après plusieurs années comme consultant, Alexis Dutheil est devenu " happiness manager " (Photo.Ouest-France)

« C’est du business, rappelle Alexis Dutheil. " Des collaborateurs épanouis, ce sont des clients mieux servis. » Du « gagnant-gagnant », donc, qui se matérialiserait par un absentéisme et un turnover moins élevés qu’ailleurs, assure le trentenaire. Plus qu’une mission, Alexis a fait du bien-être en entreprise un « combat ». Lui qui revient de loin, et à qui MV Group a redonné le goût du salariat.

« J’avais commencé comme consultant à Paris. Je gagnais de l’argent, mais ce n’est pas ça qui m’intéressait. J’avais besoin d’appartenir à un projet. » Aujourd’hui épanoui, le Breton d’adoption veut démocratiser le sujet, en sortant des préjugés. « Moi, je suis la cerise sur le gâteau. Si le salaire, la considération, l’équilibre vie privée et professionnelle ne sont pas là, ce n’est pas une partie de ping-pong qui va permettre aux salariés de se sentir bien. »