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2024-05-03T16:19:48+02:00

Bonne ou Mauvaise ?

Publié par luna

       

Le Vendredi C ...

 

Chronique d’une daronne.

 Ces 3 trucs de mauvaise mère que je fais :

 

Dans une société qui prône la pseudo-sainte maternité parfaite, faire ces trois choses peut donner de la matière à celles et ceux qui adorent juger les autres parents. Et tu sais quoi ? Bah tant pis, c’est comme ça.

Je ne pense pas être une mauvaise mère. Déjà, parce que je me questionne sans arrêt sur le fait d’avoir peur d’être une mauvaise mère. Si je me pose la question, si je me triture le cerveau pour savoir si je fais bien les choses, c’est que ça ne doit pas être si terrible que ça en vrai. Disons que j’essaye de me rassurer comme je peux, face à l’avalanche d’injonctions parentales qui viennent avec le package de la naissance, une fois que le test de grossesse s’affiche positif sur le petit bâtonnet en plastique.

Pourtant, même si j’essaye de faire ce que je peux, comme je le peux, pour ne pas traumatiser mes enfants, pour ne pas qu’ils se sentent en insécurité, ou rejetés, ou mal-aimés, il y a trois choses que je fais, et ce n’est pas grave.

Ce n’est pas grave parce que ce n’est pas une habitude, ce n’est pas grave parce que ça ne va pas pourrir leur enfance, ce n’est pas grave parce que merde, je fais ce que je peux.

Mon fils de deux ans et demi regarde des dessins animés

As-tu déjà essayé de télétravailler avec un enfant de deux ans et demi qui ressemble vachement à une tornade ? Moi, oui. Quand il est malade et qu’il ne peut pas aller à la crèche et que je ne peux pas poser un jour « enfant malade » au boulot parce que ce n’est pas rémunéré, que mon mec a un taf qui ne lui permet pas de télétravailler, eh bien, je fais avec. Et quand ça arrive, je compose avec ce que j’ai, à savoir des articles à écrire vite d’un côté, et un enfant à maintenir en vie le plus longtemps possible, de l’autre.

Pour cela, pas le choix : une fois que son activité pâte à modeler est terminée (et que la dit-pâte finie étalée sur les fenêtres et les murs), une fois que la maison Playmobil a été démontée pièce par pièce, une fois que les livres ont été déchirés, je cède et je lui mets un épisode de Bluey. Pourtant, à en croire les différentes études qui s’écharpent sur le sujet, les écrans avant 3 ans, c’est le mal ultime. C’est la fin de la civilisation, des haricots et tutti quanti. Bah moi, les écrans, ça me permet de pouvoir boucler mon papier et de garder mon boulot, alors bon. Mauvaise mère ? Oui, peut-être.

Mais encore une fois, avec de la mesure et de la nuance, et sans abuser, ce n’est pas un ou deux épisodes de Bluey qui va cramer ses neurones. Par contre, voir sa mère péter les plombs parce qu’elle doit se diviser en trois personnes, ça risque de créer chez lui plus de séquelles émotionnelles.

Je n’aime pas jouer avec mes enfants

Ça, c’est le sujet à controverse : les parents devraient jouer avec leurs enfants. Pour plein de raisons parfaitement audibles hein, comme créer des moments complices, fabriquer des chouettes souvenirs, avoir une bonne interaction, etc. Moi, ça me soule. Je n’aime pas ça, je m’ennuie, j’ai envie d’être ailleurs, je n’y arrive pas. Alors, je ne le fais pas

Je pense que je me sacrifie suffisamment en tant que mère et en tant que personne pour avoir le droit de ne pas faire ce genre d’activités qui me gavent. Ça ne veut pas dire que je ne fais rien avec mes mômes, bien au contraire ! On cuisine ensemble, on se balade, on regarde des films avec ma grande fille, je leur lis des histoires. Mais jouer, c’est non. Je passe mon tour, et ce n’est pas grave..

 

Ils mangent très (trop) souvent des pâtes :

J’adore cuisiner. J’adore inventer des plats, tester des saveurs, mélanger des trucs. Mais j’aime bien aussi ma tranquillité d’esprit, et essayer d’alléger le plus possible la tension du tunnel du soir.

Pour les non-parents, le tunnel correspond à ce moment où les enfants sortent de l’école ou de la garderie, jusqu’au moment où ils vont se coucher. Entre-temps, il faut faire les devoirs, les doucher, les mettre en pyjama, les faire manger, leur lire une histoire, brosser les dents et hop, au lit. Ce moment dure environ deux heures, et c’est un mini-marathon quotidien.

En conséquence, leur faire un truc à manger digne de ce nom qui leur plait (parce que c’est surtout ça, le problème, c’est leur cuisiner un truc qu’ils vont manger et aimer), c’est souvent compliqué. Et souvent, quand je n’ai pas prévu de repas à l’avance, j’opte pour les pâtes au fromage. C’est rapide, ils dévorent, et tout le monde est content. Niveau légumes, je me déculpabilise en me disant qu’ils ont mangé un repas varié à la cantine ou à la garderie le midi, et qu’on se rattrapera le lendemain ou le week-end, quand j’aurai davantage le temps de cuisiner. Mais en vrai, ce n’est pas grave, ce n’est que des pâtes.

Personnellement, un de mes meilleurs souvenirs d’enfance, c’est quand ma mère organisait un petit déjeuner du diner : elle rentrait crevée du boulot, avait la flemme de cuisiner, et on mangeait un bol de céréales ou des tartines. Elle devait sûrement culpabiliser, mais moi, je trouvais ça trop chouette.

Peut-être que plus tard, mes enfants s’en foutront d’avoir eu des pâtes à manger un peu trop souvent le soir. Peut-être que plus tard, ils ne se souviendront pas que je n’aimais pas jouer avec eux. Peut-être que plus tard, ils ne m’en tiendront pas rigueur de les avoir collés devant la télé pendant que je devais bosser. Si ce n’est pas le cas, je m’en excuserai. Mais j’espère surtout qu’ils se souviendront que je faisais ce que je pouvais avec ce que j’avais.

@gossip-girl.over-blog.com
Z

 

 

Comment faire manger des légumes aux enfants ?

Si ton enfant a la phobie des trucs verts et qu’il refuse de croquer dans le moindre morceau de brocoli, je peux peut-être t'aider.

Pour des tas d’enfants, légumes = démons de l’enfer. Du jour au lendemain, alors que ton précieux héritier ne rechignait jamais pour manger tout ce qui était à sa portée (que ce soit comestible ou non, on parle quand même d’un petit être humain qui trouvait que les semelles des chaussures étaient dignes d’un restau étoilé) le voici qui boude systématiquement son assiette et son contenant, n’acceptant de manger que des pâtes, du chocolat et du poisson pané.

Alors ok, c’est sympa les pâtes, mais ce n’est pas ça qui va le nourrir correctement, nutritivement parlant. Mais qu’est-ce qu’on peut faire, en tant que bon parent relativement au bout du rouleau, face aux refus systématiques de la petite Marie-Louise qui est devant son assiette ? Eh bien, on essaye ces quelques astuces, et on croise fort les doigts

Comprendre l’origine du problème

Le refus de se nourrir d’un enfant peut être une grosse source d’angoisse pour les parents. Quand ils voient que seules les coquillettes au fromage trouvent grâce aux yeux de leur héritier, ils paniquent, se disent que leur précieux va développer des carences, souffrir de malnutrition, pour finir par brûler des voitures à l’adolescence ou pire : devenir fan de Jul. Oui, un parent au bout du rouleau, ça part très vite dans le drama.

 

Mais sinon, si tu es dans cette situation et qu’on se pose deux minutes pour analyser le truc : est-ce que ton enfant refuse de manger autre chose que des pâtes — ou tout autre aliment — absolument partout, ou que chez toi ? Est-ce qu’à la crèche ou à l’école, il mange de tout ? Est-ce que l’équipe encadrante qui s’occupe de lui t'as déjà convoqué pour te dire que franchement là, c’était chaud, il ne mangeait rien ?

Si c’est le cas, consultes un professionnel de santé, ce n’est pas anodin, et il faut creuser pour voir ce qu’il se passe. Si ce n’est pas le cas et qu’il n’y a qu’avec toi que c’est compliqué : tant mieux, ça va être plus « facile » à gérer. Je mets le mot « facile » entre guillemets parce que tu sais bien que ça ne va pas non plus être une partie de plaisir, tu es parent avec toutes les injonctions qui vont avec, donc ça ne va pas se faire non plus finger in the nose. Mais au moins, il n’y a pas de pathologies, c’est quand même toujours ça de pris.

Si ton enfant ne refuse qu’avec toi de manger autre chose que des pâtes, ce n’est pas grave en vrai, ce n’est qu’une phase (comme souvent dans la parentalité). Ça va passer, souvent tout seul, et ton enfant ne va pas manger que des poissons panés jusqu’à ses 37 ans. Promis, il finira bien par manger autre chose un jour, et on peut lui filer un coup de main pour accélérer le processus.

Faire manger de tout à un enfant : y aller en douceur

Déjà, première chose à savoir : on évite de forcer un enfant à manger. Souviens-toi plus jeune, lorsque qu’on te disait « tu n’auras pas de dessert si tu ne termines pas ton assiette » ou encore « tu ne quittes pas cette table sans avoir terminé tes brocolis ». Il y avait aussi l’option « Tu sais le nombre d’enfants qui ne mangent pas à leur faim ? Alors termine-moi tout ça ! » Oui, nos parents et grands-parents ont merdé sur ce coup-là, on peut le dire, nous et nos TCA.

La nourriture est un sujet si sensible et personnel qu’il faut essayer, autant que faire se peut, de ne pas en faire un truc énorme. Est-ce qu’il va mourir s’il ne mange pas des légumes à chaque repas pendant deux mois ? Non. Surtout qu’il en mange à la crèche, ça va, détends-toi.

Jean-Eudes ne veut pas manger ses petits pois ? Ok, mais il faut au moins qu’il en goûte un, pour connaitre le goût que ça a. Goûter à tout ou presque, sans forcer, en ajustant en fonction du moment, c’est aussi une option.

Aider son enfant à manger de tout, sans pression

Face à un enfant qui a une aversion pour les légumes, il y a quelques astuces pour l’aider à les apprivoiser, en douceur :

  • Le faire participer à la préparation du diner, en lui trouvant une tour d’observation (ou une chaise pour qu’il grimpe dessus) et en lui proposant de couper les légumes avec des outils adaptés. Pas mal de marques se sont lancées dans les objets de découpe spécialement pour les enfants, qui leur évitent de se trancher un doigt à la place de la courgette qu’ils voulaient découper. Le faire participer, c’est un bon moyen de l’aider à découvrir ce qu’il va manger, sans compter qu’il sera fier comme un paon d’avoir aidé à faire le diner, comme un grand.
  • Préparez des repas chouettes à déguster, et qui ne mettent pas le légume au centre, physiquement parlant. Des recettes de flans aux légumes, de pancakes à la courgette, de cake à la tomate et aux poireaux… Ce n’est pas l’inspiration qui manque !
  • Laisses-lui le choix de se servir. Au lieu de lui apporter son bol avec son repas tout prêt dedans, il peut participer en mettant lui-même ce qu’il souhaite dans son assiette. Niveau motricité et éveil aux sens, c’est pas mal. Évidemment, il ne faut pas qu’il y ait qu’un plat de pâtes à table hein, sinon ça ne marche pas. Mais si tu mets plusieurs bols avec des choses différentes dedans, en lui proposant de se servir, ça peut fonctionner.
  • Pour les plus petits, l’assiette à compartiments est une bonne option. Un peu sur le même principe que de se servir seul, le fait de voir plusieurs catégories d’aliments dans son assiette lui fait comprendre qu’il a le choix, et qu’il contrôle la situation, indépendant de toi.
  • Laisses-le patouiller avec ses mains. Bien sûr qu’on aime tous avoir un sol propre sans grains de riz, mais pour un petit, le repas passe aussi par le sens du toucher et de la vue. Laisses-le agripper avec ses petits doigts ce qu’il veut manger et l’enfourner, façon DME — la diversification alimentaire menée par l’enfant — et tout le monde sera content et détendu.
  • Lâches prise. Oui, je sais, ce n’est pas facile. Mais encore une fois, rappelle-toi que tout n’est que phase, et que son amour exclusif pour les pâtes finira bien par passer. Tant qu’il mange autre chose les midis quand il est à la cantine ou à la crèche, ça va, ça passe.

Si tu paniques à l’idée des futures grandes vacances qui approchent et au fait qu’il sera à la maison avec toi  matin, midi et soir, laisses couler. Propose-lui de participer aux repas, mangez tous ensemble, propose-lui de goûter à tout, ne réagis pas avec colère s’il balance son assiette au sol, et respires par le ventre si ça arrive.

Conclusion :

Oui, c’est pénible comme phase, oui ça peut être stressant, mais ça va finir par passer, comme tout le reste. Encore une fois, rares sont les adultes qui ne se nourrissent que de coquillettes !

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E
Ce n'est pas bien grave en effet. Tu n'as pas fini de te poser la question lorsqu'ils vont grandir
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