ca ... c'etait avant !

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Cette crêperie est assignée en justice pour… ses odeurs de crêpe. La Crêperie du pêcheur à Erquy (Côtes-d'Armor) est en conflit avec un de ses voisins, selon Le Penthièvre. « Il se plaint que notre crêperie sent trop la crêpe », a ironisé Marlène, la gérante du restaurant, auprès du journal local. L'odeur dérange effectivement ce voisin, dont le logement jouxte la crêperie. Mais les nuisances sonores que génère le restaurant – il s'est notamment plaint par courrier du bruit de la vaisselle qui s'entrechoque –, également : L'affaire paraît invraisemblable, mais elle dure depuis des années. Car l'ancien propriétaire était déjà en conflit avec ce voisin. Marlène et Alex ont racheté la crêperie en 2019. Ils n'ont pu l'ouvrir qu'à l'été 2020 avec de la vente à emporter à cause du Covid. L'activité a mis plusieurs mois avant de fonctionner normalement : Dès le mois d'août cet été-là, le couple originaire de l'Aude a commencé à recevoir des courriers. Outre l'odeur de crêpe, le voisin dénonçait de la « fumée émanant de la cuisine », une « odeur de friture alors que nous ne faisons que des crêpes et des galettes », le « bruit des graviers et des portières des clients », a expliqué Marlène à TF1-LCI. Ça ne s'arrête pas là. Le voisin s'est aussi plaint « du bruit de (son) conjoint qui parlait trop fort en donnant les ordres aux employés ».

Des travaux entrepris pour atténuer le bruit

Conciliants au départ, Marlène et Alex ont effectué des travaux pour atténuer au maximum les nuisances sonores et olfactives. Ils ont notamment fait installer du double vitrage partout et ont changé la hotte, en la dirigeant autrement, pour que la fumée dont se plaignait le voisin parte dans l'autre sens. Mais rien n'a fonctionné. Les courriers ont continué à tomber : L'affaire est allée si loin que le couple a été appelé par un conciliateur de justice en août dernier, rapporte Le Penthièvre, afin de trouver un accord avec son voisin. Ce dernier demandait une fermeture de la crêperie à 19 heures (l'amplitude horaire est 12 heures-23 h 30). « Autant demander la fermeture définitive ! » La conciliation s'est soldée par un échec. Mais Marlène et Alex ont accepté plusieurs choses pour tenter de satisfaire leur voisin. Ils ont notamment démonté la cabane des enfants (qui criaient trop au goût du plaignant) et vont faire installer un silencieux sur la hotte. Une véranda totalement isolée sera également opérationnelle dès le 4 février, date de la réouverture du restaurant.