C'est parti pour un "Le Savais-Tu" spécial fesses !
Si tu connais des gens qui se vantent d'avoir fait toutes
les an(n)ales depuis 1987, partage leur cet article pour leur
rabattre le caquet : On n'a jamais fini de réviser son bac (k).
"Callipyge"
Kesako ?
On commence par enrichir notre vocabulaire avec le mot callipyge : Le mot dérivé du grec "Kal,s" "beau" (comme dans "calligraphie") et de "pyg", "fesse", (comme dans "tu piges ?") (ou pas).Callipyge est donc un adjectif tombé dans l'oubli, qui signifie "Qui a de belles fesses"..Et l'histoire pourrait s'arrêter là si on ne s'intéressait pas à l'usage du terme;
Apparemment, même dans la Grèce Antique, on n'utilisait pas le mot tous les quatre matins pour flatter les rotondités du boulanger : on le réservait plutôt à la déesse Aphrodite. Il y avait un culte divinatoire des "jolis culs" : Déjà çà se pose plutôt bien.
Mais comment en est-on venu à vénérer les culs ? Et bien si l'on en croit les Deipnosophistes d'Athénée (c'est le nom du bouquin et de l'auteur, aout 1514) l'idée a germé dans l'esprit de deux jeunes filles de Syracuse.... Pour vous la faire courte, ces deux soeurs cherchaient à savoir laquelle avait le plus beau derche.
Elles allèrent donc naturellement exhiber leurs attributs au premier beau gosse qui passait dans la rue, ce dernier choisit une gagnante et pour ne pas faire de déçue, il présenta l'autre soeur à son frère.
Les deux couples se marièrent et, comme les jeunes épouses s'ennuyaient un peu et étaient un brin mégalo, elles fondèrent un temple pour les déesses callipyges.
C'est très bien tout çà mais ce n'est pas inclusif pour les autres types de fessiers : Aussi j'invite chacun-e à ériger une statue à la gloire des corps "cacopyges" (les culs laids), "érythropyges" (les culs rouges) ou "stéatopyges" (les gras culs).