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2023-05-20T22:22:00+02:00

La 35ème !!

Publié par luna

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Pour la 35ème Edition du ...

1593-1652 : Il est né en 1593 à Vic-sur-Seille, très de Metz; en Lorraine, dans une famille de boulanger : Sa période de formation est très mal connue car il n’existe que très peu de documents le concernant. Les jeunes peintres de l’époque souhaitaient tous aller à Rome et partaient parfois en groupe vers la capitale italienne. Certains historiens supposent que de La Tour a fait le voyage de cette manière. Il aurait pu alors voir les œuvres du réalisme baroque de Caravage dont les clair-obscur inspireront ses tableaux. Selon d’autres historiens, il n’a jamais été à Rome et son caravagisme proviendrait des hollandais Gerrit van Honthorst (1590-1656) et Hendrick Terbrugghen (1588-1629) appartenant à l’école caravagesque d’Utrecht : En 1617, il épouse Diane Le Nerf, originaire de Lunéville ; le couple s’installe dans cette ville. Il va rapidement conquérir une célébrité locale et les commandes de tableaux de la bourgeoisie et de la noblesse lorraine vont affluer : sujets religieux et scènes de genre représentant en particulier des musiciens ou des mendiants. La prospérité de la famille ne tarde pas : elle devient l’une des plus riches de Lunéville et, dès 1620, le peintre est reçu « bourgeois de Lunéville ». De La Tour a cependant acquis une réputation de pingrerie attestée par des plaintes de son personnel de maison indiquant qu’on mange fort mal chez lui : Il fera un séjour à Paris, mais quasiment contraint et forcé. La guerre de Trente ans (1618-1648) qui déchire l’Europe va provoquer un grave incendie à Lunéville, en septembre 1638, qui détruit la maison du peintre. La famille se réfugie d’abord à Nancy, puis à Paris où de La Tour est logé au Louvre et devient « peintre ordinaire du Roy ». Ce titre, que revendiquait de La Tour, ne semble cependant pas être attesté par un quelconque document. Dès 1641, sa maison est reconstruite et la famille regagne Lunéville. Le succès se maintiendra jusqu’à la mort du peintre en 1652, causée par une épidémie qui tuera huit personnes dans sa maison (dont sa femme) et plus de huit mille à Lunéville, le couple laissait trois enfants

Georges de La Tour sera complètement oublié après sa mort, le fait qu'in n-ait signé que très peu de ses oeuvres a sans doute facilité cet oubli : C’est l’historien d’art allemand Hermann Voss (1884-1969) qui redécouvre le peintre en 1915, il lui attribue deux toiles du musée des Beaux-arts de Nantes : Dès lors, d’autres historiens et collectionneurs s’intéressent à de La Tour et, en 1934, une exposition au musée de l’Orangerie à Paris présente treize œuvres de l’artiste oublié, bien d’autres découvertes suivront : On lui attribue aujourd’hui avec certitude une trentaine d’œuvres.

" Diogène " (vers 1615-20)

" Saint Jacques le mineur " (vers 1620)

" Le nouveau-né " (1645-48)

 

" La diseuse de bonne aventure " (1633-39)

" Rixe de musiciens " (1625-30)

" Le tricheur à l'as de carreau " (vers 1635)

" Femme à la puce "(vers 1630)

" Madeleine à la veilleuse " (1642-44)

" Le rêve de Saint Joseph " (vers 1640)

" Les mangeurs de pois "(vers 1620)

 

 

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2023-05-18T22:00:00+02:00

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2023-05-18T12:25:42+02:00

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Publié par luna

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Inventées par Jean-Marie Gourio en 1985, les Brèves de Comptoir sont aujourd'hui un genre littéraire à part entière que citent abondamment les meilleurs dictionnaires : Rien n'est plus simple qu'une " brève de comptoir " : Cette phrase ou ce bout de dialogue entendu dans un café et restitué sans intervention apparenté de l'auteur, prend toujours à la lecture une dimension insoupçonnée : Lire une " brève ", c'est rire deux fois, d'abord d'un rire instinctif à l'énoncé d'une sottise ou d'une énormité, puis d'un rire étonné et complice quand on s'aperçoit qu'on s'est fait prendre et que la phrase pouvait s'entendre d'une tout autre manière.

De cette parole populaire qui coule inlassablement dans les lieux publics, Jean-Marie Gourio a cueilli les phrases qui traduisent pour lui l'essentiel des préoccupations de ses contemporains : Pendant quinze ans, accoudé au comptoir à toute heure du jour et de la nuit, il a guetté la trouvaille et l'a saisie au vol avec le geste adroit des chasseurs de papillons : A peine entendue, il l'a transcrite sans la déformer d'une virgule sur le petit carnet qu'il tient toujours enfoncé dans la poche de son gilet : Et l'acte de création littéraire commence alors, dans ce choix instantané de la phrase proférée et dans la discipline imposée et cruelle de ne jamais en modifier l'ordonnance : Cocasses et désopilantes, vulgaires ou poétiques, prosaïques ou oniriques, les Brèves de comptoirs de Jean-Marie Gourio s'inscrivent dans la filiation des oeuvres de Raymond Queneau, de Jacques Prévert, de Marcel Aymé ...De tous ceux qui ont tenu à faire entendre la parole populaire.

Au détour d'un comptoir, on peut entendre çà, ou çà ... Jean-Marie Gourio, il a tout noté le monsieur, et il a bien fait : Formidables messages subliminaux ou connerie poussée à l'extrême? un peu des deux, et peu importe : Y'en a dix là, mais y'en a aussi 10000 autres qui suivent : " Survête, caniche, hop, bistrot ! "

TOP 10 des meilleures Brèves de Comptoir ...

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J'ai eu la chance de voire cette pièce il y a 15 ans à Champigny-sur-Marne (94-Val de Marne) c'est à mourir de rire !!

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2023-05-17T17:29:53+02:00

C'était comment avant ?

Publié par luna

 

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TOP...Des sources de divertissement au Moyen-Age : On savait se marrer à l'époque...

 

On dit souvent " ouais c'était mieux avant " en parlant avec nostalgie d'un temps qu'on n'a pas forcément connu ou qu'on a tendance à idéaliser : Mais si on remonte vraiment loin dans ce " avant ", on peut arriver à l'époque du Moyen-Age où les sources de divertissements n’étaient pas forcément aussi élaborées que les nôtres. Les cinémas étaient des théâtres de rue, les jeux vidéos étaient des jouets en bois, les barbecues étaient des bûchers et les escape games étaient des prisons froides où on mangeait principalement ses excréments. Maintenant que j’ai bien grossi le trait dans cette intro je te propose de voir les vraies sources de divertissements de cette belle époque.

Les jeux de stratégie :

Déjà il faut dire que l'ancêtre des jeux de société et des jeux vidéo étaient les jeux de stratégie tels que les échecs (qu’on apprenait même aux gamins les plus riches, les pauvres étant trop occupés à ramasser leur poumon tombé à cause de leurs quintes de toux répétées). Inutile de te présenter plus en détail ce jeu ancestral qui faisait travailler les méninges, tu le connais probablement : En ce temps là, on savait réfléchir. 

Les jeux de hasard : Les dés :

Les jeux de dés avaient le vent en poupe à l'époque, tout comme le jeu de dames ou de pions, ceci dit, çà ne plaisait pas à toute le monde, et je ne dis pas ça dans le sens où ça pouvait éventuellement emmerder le perdant, c’est surtout l’Église qui n’aimait pas les jeux de hasard et d’argent. Forcément, l’Église ayant un pouvoir beaucoup plus important à l’époque, certains de ces jeux étaient réservés aux tavernes ou aux rues, d’autres étaient vus d’un très mauvais oeil et d’autres étaient simplement tolérés. En ce temps-là, on savait rire.

Les jouets des enfants : De la récup :

Poupées de chiffon, petites figurines en bois et autres lapins morts, pouvaient servir de doudou aux plus jeunes bambins : Pour ceux qui commençaient à vouloir jouer à plusieurs on avait l’indémodable jeu des osselets qu’il fallait jeter au sol, des marrons ou encore des ballons. Globalement c’était de la débrouille et on se fabriquait ses propres jouets. En ce temps-là, on savait s’amuser.

Le jeu de paume (ou les jeux de balles) :

Contrairement à une idée reçue, le but de ce jeu n'était pas de se montrer la paume de la main jusqu'à ce qu'on meure de faim, il fallait plutôt se renvoyer une balle avec la paume de la main, sorte d’ancêtre de la pelote, il a évolué avec le temps pour se jouer avec des raquettes. D’autres jeux de balles fabriquées dans du bois ou avec des panses ou vessies d’animaux existaient aussi. En ce temps-là, on savait quoi faire avec une vessie de porc qui restait dans le garde manger.

Les jeux de cartes :

Il faudra attendre un bon moment pour voir arriver les premiers jeux de cartes puisque c’est au quatorzième siècle qu’ils commenceront à se démocratiser, ils resteront cependant assez rares dans un premier temps, vu que l’impression était un procédé cher et peu répandu, mais ils finiront par devenir de sérieux concurrents aux célèbres jeux de dés au fur et à mesure du temps. En ce temps-là, on partait rarement en vacances du coup fallait s’occuper.

Les banquets et les bals :

On ne peut pas vraiment dire qu'à l'époque on pouvait aller en boite de nuit pour se pinter la ruche, à la place avaient lieu des festivités comme les banquets et les bals. Cela pouvait aller de la fête au village aux fêtes religieuses, en passant par les bals des gros riches comme les seigneurs ou ceux organisés par les seigneurs pour les paysans (après la période de récolte par exemple). En ce temps là, on savait s’arroser le gosier.

Les spectacles vivants (théâtre et danse) :

Les représentations de spectacles vivants pouvaient se jouer autant dans les rues qu'en intérieur, selon le public auquel elles étaient destinées : Les acteurs et danseurs pouvaient alors être des professionnels ou des amateurs. On pouvait y voir des pièces comiques (les farces) et religieuses, des ballets, des jongleurs et autres artistes de cirque. En ce temps-là, on savait danser la soca dance (à vérifier au niveau des dates).

Les foires :

Les foires avaient une dimension commerciale qui se mélangeait au spectacle, il s'agissait le plus souvent d'étals de divers commerçants qui venaient échanger leurs produits (comme des marchés) mais où on pouvait généralement manger, picoler et voir des artistes de rue, ça amenait du monde dans les tavernes et on se réjouissait en voyant les jongleurs, les acrobates et autres montreurs d’ours (pas certain qu’il y avait des montreurs d’ours, mais j’aime beaucoup cette profession). En ce temps-là, on savait faire ses courses bourré.

La musique (oui, la musique) :

Il n'a pas fallu attendre que Justin Bieber se produise sur une scène parisienne pour inventer le concept de concert, il n'était donc pas rare de croiser des musiciens de rue ou de se réunir pour entendre divers artistes jouer des reprises des plus célèbres bardes qui pouvaient également rythmer les fêtes et les foires. En ce temps-là; on appréciait taquiner sa harpe.

La chasse :

Chez les plus riches, et pas les sans dents recouverts de crasse, on pouvait se divertir en organisant des parties de chasse, qu'elles soient à courre ou en battues, les différentes méthodes de chasse répondaient plus de l'ordre du sport que de la nécessité de se nourrir, chez la noblesse : On y chassait généralement de grands gibiers, et on laissait les plus petits au bas peuple pour que lui se nourrisse par contre, on chassait pas par plaisir quand on n’avait pas de thunes. En ce temps-là, on ne se mentait pas sur l’égalité entre les gens vu qu’elle n’existait pas.

Les jeux d'adresse : Le tir à l'arc :

Il n'était pas rare chez les nobles de faire des tournois de tir à l'arc pour montrer qu’on savait bien viser et se la raconter devant quelques jouvencelles, au delà de la fierté, ces exercices permettaient surtout de s’entrainer au combat à distance, tout comme la quintaine qui consistait à balancer les coups de lances dans une cible pour la faire tomber, sorte de World of Warcraft de l’époque somme toute. En ce temps-là, on s’emmerdait moins quand on avait de l’argent, ce qui est encore vrai aujourd’hui tu me diras.

Les tournois :

Principalement réservés aux riches et à la noblesse, les tournois pouvaient prendre diverses formes. On pouvait y voir des combats à l’épée, à la lance ou des duels à cheval, on s’amusait en tuant son meilleur copain tout en apprenant à se servir d’armes ou combattre à pied ou à cheval, car les tournois servaient également à entrainer les jeunes seigneurs et les futurs chevaliers à l’art militaire. En ce temps-là, quand on disait « attention je vais jouter » on savait de quoi on parlait.

 

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2023-05-13T22:55:00+02:00

La 34ème !!

Publié par luna

 

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Pour la 34ème Edition du ....

 

 

" Un chat es train de jouer " (Henriette Ronner-Knip/1860-1878)

Henriette Ronner-Knip (1821-1909), peintre belgo-néerlandaise, s'était spécialisée dans la peinture animalière, elle représentait les chats dans un souci du détail remarquable.

" Le Poète " (Marc Chagall/ 1949)

Marc Chagall (1887-1985), était l'un des pionniers du modernisme, il incluait souvent des chats dans ses oeuvres pour souligner l'onirisme qui lui était cher : Les félins étaient associés aux artistes rêveurs qu'il dessinait.

" Chat sur le coussin jaune " (Franz Marc/ 1912)

Franz Marc (1880-1916), peintre animalier allemand, était le co-créateur du mouvement " Le Cavalier bleu " (Der Blaue Reiter) avec Wasily Kandinsky : Il peignait souvent des chats, symbolisant, selon lui la pureté, la vérité et la beauté, comme ce félin endormi sur un coussin jaune.

" Le Chat blanc " (Pierre Bonnard/ 1894)

Ce tableau, exposé au Musée d'Orsay, représente avec humour et démesure le chat faisant le gros dos pour impressionner son vis-à-vis, il est l'oeuvre de Pierre Bonnard (1867-1947), peintre décorateur, illustrateur et sculpteur français

" Julie Manet " ou " L'enfant au chat " ( Pierre-Auguste Renoir/ 1887)

Pierre-Auguste Renoir a peint ici Julie Manet, fille d'Eugène Manet (frère d'Edouard Manet) et Berthe Morisot, accompagnée d'un chat.

 

 

" The Bachelor Party " (Louis Wain/ 1939)

L'artiste Louis Wain (1860-1939), avait créé plusieurs tableaux représentant des chats anthropomorphes : Celui-ci a été peint peu avant sa mort

" Le Déjeuner du chat " (Marguerite Gérard)

Marguerite Gérard (1761-1837), peintre français, peignait principalement des portraits intimistes et des scènes de genre : Ce tableau est exposé au Musée Fragonard de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort.

" Chat saisissant un oiseau " (Pablo Picasso/ 1939)

Pablo Picasso (1881-1973) avait créé plus d'une version de ce tableau, où on observe un contraste entre la neutralité du fond et la " brutalité " de cette scène de chasse.

" Raminou " (Suzanne Valadon/ 1920)

Suzanne Valadon (1865-1938), aartiste française, a été la première femme peintre à entrer à la Société Nationale des Beaux-arts en 1894 : Elle était fascinée par les chats, son préféré " Raminou " ayant fait l'objet de plusieurs de ses tableaux.

 

 

 

 

 

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2023-05-11T22:00:00+02:00

Souris .. C Jeudi !!

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2023-05-09T16:48:04+02:00

Mai en Rose !!

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2023-05-07T18:24:09+02:00

La 24ème !!

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2023-05-06T18:17:24+02:00

La 33ème !!

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Peintre, Réaliste, Figuratif & Romantique ...

 

Jack Vettriano, de son vrai nom Jack Hoggan, est un peintre écossais. Il quitte l’école à 16 ans et devient apprenti (ingénieur des mines), mais s’adonne à la peinture durant ses loisirs. Ses premières toiles sont des copies de tableaux impressionnistes (dont Claude Monet). Vettriano devient célèbre en 1988 quand il expose deux toiles à l’exposition annuelle de la Royal Academy d’Écosse : ces deux toiles se vendent le premier jour et plusieurs galeries se proposent de vendre ses œuvres. Le succès contribue à casser son premier mariage et il déménage à Édimbourg, changeant son nom en Vettriano (nom de jeune fille de sa mère). Bien que son style soit jugé vulgaire et sans imagination par certains critiques d’art, c’est l’un des artistes les plus en vue sur le marché de l’Art : ses toiles atteignent régulièrement des prix énormes, mais on dit que les reproductions de ses œuvres lui rapportent encore plus 

 

 

 

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2023-05-05T22:54:00+02:00

Mon P'tit Journal

Publié par luna

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Célèbre personnage de l'histoire de France, Anne de Bretagne est associée au rattachement du duché de Bretagne au royaume de France : Personnage contrasté, elle symbolise pour les uns la résistance de la Bretagne face à l'emprise de la France, et pour les autres, la paix entre les deux Etats ....

Anne de Bretagne (1477-1514) est célèbre pour avoir été duchesse de Bretagne et reine de France à deux reprises :  Son histoire est liée à celle de cette région éponyme, duché que la France cherche à annexer :  Avant de mourir, le père d’Anne de Bretagne, le duc François II, avait fait jurer à sa fille de ne jamais accepter la domination de la France sur la localité : En 1489, la tutelle de la jeune duchesse est refusée au roi de France, Charles VIII, qui déclare la guerre à la Bretagne : Anne de Bretagne épouse alors Maximilien Ier, roi des Romains, ce qui est considéré comme un affront supplémentaire à la France. Charles VIII assiège Rennes, où se trouve la duchesse :  Au bout de deux mois, la ville se rend et Anne est contrainte d’épouser le roi de France. Le mariage est officialisé le 6 décembre 1491, "pour assurer la paix entre le duché de Bretagne et le royaume de France". En somme, leur union, d'où son célèbre surnom :  Anne est sacrée reine de France le 8 février 1492 :  Il lui est alors interdit de porter le titre de duchesse de Bretagne :  À la suite de la mort de Charles VII elle épouse Louis XII  et rétablit la souveraineté de la région.

Le roi  Charles VIII (1470-1498) et la Duchesse Anne de Bretagne (1477-1514) : Mariage au Château de Lange le 06 décembre 1491/Auteur inconnu, fin du XVe siècle

Anne de Bretagne a eu plusieurs maris. Tout d’abord, elle épouse par procuration Maximilien Ier, roi des Romains, le 19 décembre 1490,  puis, à la suite du siège de Rennes, elle épouse le roi de France, Charles VIII, le 6 décembre 1491,  son mariage avec Maximilien est alors annulé par le pape : De son union avec le roi, Anne donne naissance à six enfants, qui meurent tous prématurément : Charles VIII meurt accidentellement le 7 avril 1498, sans descendance : Son cousin, Louis XII, monte alors sur le trône de France. Anne de Bretagne épouse le nouveau roi le 8 janvier 1499,  le couple royal donne naissance à deux filles : Claude de France (1499-1524), future épouse de François Ier, et Renée de France (1510-1574).

Statue d'Anne de Bretagne à Saint Quay Portrieux (Côtes d'Armor (22)

Statue d'Anne de Bretagne à Nantes.

Les couleurs d'Anne de Bretagne :

Sur les enluminures et les tableaux, Anne de Bretagne est souvent représentée vêtue de robes jaunes, cette couleur symbolisant l’or. Elle porte aussi du rouge et des détails en noir et blanc, qui sont les couleurs de la Bretagne. En 1979, la rosiériste française Louisette Meilland crée la rose "Anne de Bretagne", dont les pétales sont de couleur rose carminée.

Les enfants d'Anne de Bretagne : Entre espoirs et tristesse ....

La maternité est le but ultime pour une Reine de France à l’époque médiévale, la consécration de toute une vie, et ce qui assure sa place. Son devoir est de donner un héritier à la Couronne. Anne de Bretagne, qui a été deux fois Reine de France, n’a pas dérogé à cette règle, même si elle s’est montrée particulièrement “apte” à donner au royaume de France un héritier, sa vie de mère fut particulièrement mouvementée, entre espoir et tristesse : A travers cet article, je t' invite à entrer dans la vie intime d’une Reine, et à découvrir qui sont les enfants d’Anne de Bretagne.

Charles-Orland : Unique héritière du convoité duché de Bretagne, Anne de Bretagne est mariée sous la contrainte au roi de France Charles VIII alors qu’elle n’a que 13 ans. C’est au Château de Langeais, en décembre décembre 1491, que le mariage royal a lieu. Contre toute attente, Anne de Bretagne va développer des sentiments amoureux pour Charles VIII. Elle esttraitée avec attention par le Roi, et les deux jeunes mariés tombent éperdument amoureux. Ce n’est que 10 mois après leur mariage, dans la nuit du 09 au 10 octobre 1492, que naît le premier enfant d’Anne de Bretagne : Charles Orland, Prince de France et héritier de la Couronne. Envoyé au Château d’Amboise, le premier enfant d’Anne de Bretagne est choyé. Tout est mis en place pour que le petit Prince dispose de tout ce dont il a besoin. Rapidement, Charles-Orland fait preuve d’une grande intelligence et montre des qualités nécessaires à un bon souverain. Malgré tous les bons soins qu’il reçoit, le premier enfant d’Anne de Bretagne est atteint de la rougeole, à laquelle il ne survivra pas. L’enfant chéri d’Anne de Bretagne et de Charles VIII meurt à l’âge de 3 ans, le 16 décembre 1495.

François :Quelques mois seulement après la naissance de son premier enfant, Anne de Bretagne tombe une nouvelle fois enceinte : Rassurée quant à la succession royale, Anne de Bretagne agit moins prudemment et se permet plus de mouvements par rapport à son premier enfant. La Reine de France suit son bien-aimé époux lors de ses déplacements :  Mais un drame survient : l’enfant d’Anne de Bretagne meurt deux mois avant le terme de la grossesse. Le deuxième enfant, issu d’une fausse-couche, était un garçon, qu’ils ont prénommé François. C’est un véritable drame pour le couple royal : Anne de Bretagne perd son premier enfant.

Charles de France : Après la perte de son enfant, Anne de Bretagne et Charles VIII accueillent avec joie l’annonce de nouvelles grossesses,  peu de temps après le décès du deuxième enfant d’Anne de Bretagne, la reine met au monde une petite fille, mais celle-ci décède très peu de temps après sa venue au monde,  mais Anne ne perd pas espoir : Alors qu’elle est âgée de 21 ans, elle annonce sa quatrième grossesse, malgré la triste perte de ses enfants, elle peut se rassurer quant à ses capacités de procréer : Après une grossesse dans le calme et la prudence, elle donne naissance le 8 septembre 1496 à un troisième fils qu’elle va prénommer Charles, comme son royal père, la venue au monde de l’enfant d’Anne de Bretagne est accueillie avec grande joie, et la Cour fonde tous ses espoirs sur cet héritier, mais le sort s’acharne, le nouveau Prince de France meurt à seulement 1 mois.

François de France : Malgré cette perte déchirante, Anne de Bretagne ne désespère pas. En 1497, Anne de Bretagne met au monde un fils, François. Une nouvelle fois, cet enfant est accueilli chaleureusement, et beaucoup fondent de grands espoirs sur lui,  tous espèrent que cet enfant d’Anne de Bretagne sera le futur Roi de France :  Il n’en sera rien, le jeune François, malgré tous les bons soins prodigués, décède un an après, une malédiction semble frapper le couple royal, qui a déjà perdu 5 enfants. Charles VIII, qui avait tendance à batifoler pendant que son épouse priait pour la survie de ses enfants, se remet en question :  Le Divin a-t-il souhaité le punir pour ses péchés ? Le Roi de France décide pour conjurer le sort de ne plus être infidèle à son épouse, peut-être est-ce déjà trop tard.

Anne : Quelques mois après cette énième perte de l’enfant d’Anne de Bretagne, le couple royal accueille avec bonheur…et appréhension, cette nouvelle grossesse, on se doute de la pression sur les épaules de cette reine encore si jeune, et pourtant marquée par le deuil à maintes reprises :  En mars 1497, Anne de Bretagne met au monde une fille, Anne,  mais la petite princesse ne va pas survivre, laissant ses parents dans une tristesse profonde :  Avec la perte de tous ses enfants, Anne de Bretagne se trouve abattue,  mais elle n’avait pas encore connu le plus grand drame de sa vie, un an après la perte de leur dernier enfant, Charles VIII souhaite redonner le sourire à son épouse, alors que le couple royal est à Amboise, le roi l’invite à le suivre dans une galerie pour observer une partie de jeu de paume : C’est le drame, Charles VIII se cogne la tête sur un linteau, à seulement 27 ans, Charles VIII meurt quelques heures plus tard.

Claude de France , futur Reine de France : Après la perte de ses nombreux enfants et de son époux, Anne de Bretagne tombe dans une période de dépression. Mais son rang lui impose de se ressaisir rapidement. Surtout que son traité de mariage avait tout prévu en cas de décès de son mari. Anne de Bretagne doit épouser son successeur, qui n’est autre que Louis XII. Elle devient alors en 1499 Reine de France pour la deuxième fois. Qui dit mariage, dit devoir de donner un héritier. On imagine facilement son anxiété à procréer de nouveau, et à risquer de perdre un nouvel enfant,  malgré tout, Anne de Bretagne tombe très rapidement enceinte après son remariage. Le 14 octobre 1499, Anne de Bretagne met au monde une fille, Claude de France. Même si Anne de Bretagne est heureuse de mettre au monde un enfant en bonne santé, la déception de ne pas avoir de garçon est grande. Mais qu’à cela ne tienne, le sort semble rompu, Claude de France est en bonne santé et semble survivre. Le prochain sera un garçon, le nouveau couple royal n’en doute pas.

François :  Ces grossesses à répétition et la perte des enfants d’Anne de Bretagne ont eu quelques conséquences sur la fertilité de la reine de France. Alors qu’elle n’avait aucune difficulté à tomber enceinte avec son premier époux, la situation est plus complexe avec Louis XII. Pendant près de 4 ans, aucun enfant d’Anne de Bretagne ne viendra au monde. Ce n’est qu’en 1503 qu’Anne met au monde un nouvel enfant. Et quel bonheur, c’est un garçon, François. Mais le bonheur est de courte durée, car l’enfant d’Anne de Bretagne et Louis XII ne survit pas. S’ensuit alors une succession de fausses-couches.

Renée de France :  Le 25 octobre 1510, une lueur d’espoir portant le nom de Renée de France fait son apparition. L’enfant d’Anne de Bretagne naît en bonne santé et se veut vigoureuse. Alors qu’elle est âgée de 34 ans, Anne de Bretagne a le bonheur d’avoir un deuxième enfant en parfaite santé. Mais son époux le Roi est déçu, car ce cadeau du ciel se trouve être une fille. Ses espoirs d’avoir un jour un héritier pour la couronne s’amenuisent. Renée de France, l’une des dernières enfants d’Anne de Bretagne, aura une longue vie car elle ne décède qu’à l’âge de 65 ans.

Les enfants d'Anne  de Bretagne : Des fausses-couches à répétition :  En plus de ces nombreux enfants morts à la naissance, Anne de Bretagne fait de nombreuses fausses-couches. Cette jeune Reine, voyant ses progénitures mourir les unes après les autres, prie maintes et maintes fois. La prudence est de mise à chaque grossesse, qu’elle accueille avec bonheur, dans l’espoir de les voir survivre. Malgré tout, la Reine de France voit ses enfants mourir successivement, certains avant même d’avoir vu la lumière du jour. Anne de Bretagne a accueilli chaque grossesse avec inquiétude, voyant ce fléau s’abattre sur chacun de ses enfants.

Anne de Bretagne ne donne pas d'héritiers à la couronne : Malgré ses nombreuses grossesses, Anne de Bretagne n’a pas donné d’héritier à Louis XII. Parmi les enfants d’Anne de Bretagne, seules deux filles ont survécu. Louis XII doit se résigner, il n’aura pas de fils pour pouvoir accéder au trône après sa mort. Il lui faut alors prendre une décision et faire ce qu’il y a de mieux pour la France. C’est Claude de France, enfant survivant d’Anne de Bretagne, qui va se retrouver au cœur d’un véritable stratagème. Un stratagème qui va d’ailleurs diviser le couple royal : Pour Louis XII, pas question de voir un Prince étranger monter sur le trône de France. Il veut un héritier de sang français. Mais Anne de Bretagne oeuvre pour contrecarrer ses plans. Elle pense notamment à son duché de Bretagne, et souhaite qu’il revienne de plein droit à sa fille. Mais le Roi aura raison d’elle. L’enfant d’Anne de Bretagne, Claude de France, va épouser François d’Angoulême, qui deviendra le célèbre Roi François Ier. Claude de France devient donc la première des épouses de François Ier. En effet, la jeune princesse va décéder très jeune, à 25 ans seulement, suite à de nombreuses grossesses, contrairement à sa mère, Claude de France aura des maternités heureuses, sur 7 enfants qu’elle met au monde, 6 survivent, elle a donc la chance de ne pas connaître une vie de deuil comme Anne de Bretagne et son père Louis XII : Quant à Anne de Bretagne, sa dernière grossesse aura eu raison d’elle : Après avoir mis à mal pendant de nombreuses années son corps et son esprit, après avoir porté le deuil maintes et maintes fois, la Reine de France s’éteint le 9 janvier 1514 dans le Château de Blois.

 

Inhumée auprès de Louis XII à la Basilique de Saint Denis.

Tombeau de Louis XII et Anne de Bretagne (Basilique de Saint Denis).

Son  destin de reine de France l'oblige à être inhumée dans la basilique de Saint-Denis, avec son royal époux, mais elle a demandé à ce que son coeur repose à jamais auprès de ses parents, dans son cher duché de Bretagne : Le reliquaire en or est aussitôt façonné et placé dans le tombeau de François II et Marguerite de Foix, dans l'église des Carmes de Nantes.

Ecrin en or ou se trouve le coeur d'Anne de Bretagne.

 

Eglise des Carmes à Nantes et le tombeau de François II  et Marguerite de Foix.

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CONCLUSION : Comment définir l'identité bretonne ?

Philippe Tourault : La réponse est délicate. Les Bretons sont fiers de leur histoire, bien qu’ils la méconnaissent. Paradoxe ! Ils ont conscience que leur image est celle d’une région de résistance. Une lutte symbolisée par la duchesse Anne de Bretagne (1477-1514) qui, malgré ses mariages avec les rois français Charles VIII (1470-1498) en 1491, puis Louis XII (1462-1515) huit ans plus tard, a su conserver l’autonomie de sa patrie. Le rattachement officiel de la Bretagne à la France date de 1532, soit presque dix-huit ans après la mort de la duchesse. Aucune autre province n’a su tenir aussi longtemps face à une annexion du royaume. Ce fut beaucoup plus rapide, par exemple, pour le ­duché de Bourgogne qui devint français en 1477, peu après son invasion par Louis XI (1423-1483). Les Bretons ont fini par accepter d’être français, à condition de rester bretons. Cela me sem­ble être la meilleure définition de cette identité.

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